
BIOGRAPHIE
JACOB WILD est un One Man Band "homme orchestre". Retiré depuis quelques années « into the wild » dans le sud de la france, c'est dans une cabane perchée dans un arbre qu'il trouve l'inspiration pour écrire et jouer ce qu'il appelle le Wild Blues. Il chante, joue de l'harmonica et de la guitare sur 2 amplis guitare et 1 ampli basse, batterie complète aux pieds (grosse caisse, caisseclaire, tom, charleston et cymbale). un premier CD demo voit le jour en 2017 "wild!wild!wild!" intuitif et sauvage aux sonorités garage, stoner et blues. Il sort de sa tanière un véritable album intitulé "TIME TO CHANGE" à l'automne 2021 avec un concept "story" qui lie les 11 morceaux de cet album racontant les raisons de son exil vers la nature. en septembre 2023 il sort en vinyl une version re-arrangée et re-enregistrée de ses tout premiers morceaux.
En concert c'est un seul homme à 200% qui fait autant de son qu'un groupe. Il joue quelques classiques du blues rockà sa sauce wild jusqu'à ces compos les plus frénétiques… Attention aux luxations de genoux !
PRESSE
ZICAZIC(fred delforge)01/22: C’est à la suite d’un voyage dans l’Ouest américain que celui qui avait auparavant été musicien de punk et de folk mais aussi ingénieur studio pendant une quinzaine d’année s’est transformé en bluesman de la plus brute des espèces, et en version one man band s’il vous plait. Jacob Wild est né il y a dix ans maintenant, et depuis tout ce temps, cet ovni à intercaler quelque part entre R.L. Burnside, Mississippi John Hurt et Calvin Russell s’attache à nous raconter des histoires qui lui ressemblent, trouvant cette fois avec ce tout nouvel opus le terreau nécessaire pour nous expliquer dans le détail sa mue, ce phénomène irrésistible qui l’a conduit à devenir le bluesman atypique qu’il est désormais. « Time To Change » est donc l’histoire d’une révolution intérieure, celle qui a poussé le citadin d’hier à devenir l’ermite qu’il est désormais, cette âme solitaire retranchée dans les collines de l’Hérault, sorte de Delta du Mississippi qui n’appartiendrait qu’à lui. Outre les onze titres présents sur l’album, Jacob Wild a fait l’effort de raconter cette histoire en version spoken words, un peu à la manière des griots africains ou des storytellers américains, et si l’on se régale sans retenue des « Bad Deal Of Good Neighborhood », « A Last Go Downtown », « Plastic Earth », « The Drunk Blues », « Saved By The Mountain » et autres « Born A Second Time », on profite agréablement grâce au QR code d’un véritable récit que l’artiste a eu le bon gout de traduire en Français pour ceux qui ne maitrisent pas parfaitement la langue de Robert Johnson. Au bout de la route, c’est un très bel ouvrage qui se présente à nous, un album à la fois très personnel et très ouvert qui partage une expérience, un ressenti, au travers de quelques tranches de blues, de boogie et de rock, le tout sur fond de guitares tranchantes, d’harmonicas pleins de sincérité, de percussions sobres mais efficaces et de chant plein de nuance et de sens. En attendant une version vinyle pour avril, on vous recommande chaleureusement son pendant CD ou digital. Du bon gros son roots comme on l’aime !
BLUES&CO MAG(MARS2022)par tonton Erick: l'homme des bois, ou l’ermite des collines si vous préférez, ne met plus très souvent le nez à la fenêtre depuis que vacciné au blues il s'est retiré du monde des cités et a laissé tomber les rythmes punkisants. Mais quand il le sort son nez, ça se remarque, ou plutôt sentant et se déguste ripâton à l’air, trogne réjouie et lombaires démantibulés tellement que ça booste, dirais même que ça destronche sévère. Faut dire que le Jacob, créateur du Wild blues n'est pas une dentellière et que son blues transpire les collines du North Mississippi, celle des Burnside en particulier et que, comme eux, il traite les notes bleutées à l'énergique en y ajoutant une grosse touche de sauvagerie personnelle. ça pulse, ça décoiffe et ça percute en déroulant un tapis de Blues Roots, de Boogie et de Rock pour te raconter le pourquoi de cette décision d'aller faire retraite dans les hérault hills, au sanctuaire où il peaufine ses talents de Storyteller, ses textes total actuels et surtout ses talents de Multi instrumentiste. Ben oui le monsieur se la fait tout seul, confirmant l’adage qui veut qu'on est jamais si bien servi que par soi-même, en s'empoignant, avec un bonheur certain d’une compétence rare. une guitare qui se fait tranchante, une basse qui ronronne et une batterie totale complète qui percute à l'efficace sans oublier un harmonica qui pétille, histoire de porter une voix qu'il manipule à l'envie pour nous insuffler ses émotions brutes. Mais ne vous y trompez pas, Jacob Wild n'est pas qu'un volcan à l'énergie débordante, c'est également un musicien complet et un compositeur inspiré qui sait raconter des histoires pleine de sens et générer une musique également raffinée et mélodieuse. Un album jouissif gorgé de blues proche de l’os, de gros son et d'énergie comme on n'en voudrait tant et plus. Une grosse claquerie tontonesque.
BLUES MAGAZINE(christophe Leboeuf)mars 2022: Jacob Wild est littéralement tombé dans le monde du blues après un voyage en mode road trip aux États-Unis. Avec cet album “time to change”, joué en onemanband, il nous explique son retour à la nature et à la vie sauvage. Il s'est lui-même installé dans la forêt, dans une cabane perchée dans un arbre. Il qualifie sa musique de Dirty blues, avec sa voix rocailleuse, sa batterie bien lourde jouée aux pieds et son jeu de guitare bien Dirty. Également de La basse et de l'harmonica. Un gros travail a été réalisé sur cet opus, ce qui nous fait complètement oublié le jeu en onemanband. Sa musique est un savant mélange entre le blues rock, le rock garage et le Rock Stoner. C'est particulièrement bien fait, et ce deuxième album mérite d'être écouté avec une oreille attentive.
CAFZIC_de yann: Jacob Wild est un one man band aux fulgurances rock’n’roll et blues vraiment intéressantes. L’album ne tourne jamais en rond, ne se répète pas et c’est fort appréciable. A la sérénité bluesy de certains morceaux se rajoutent la frénésie et le malin des autres sans oublier le groove et le côté dansant d’un paquet d’entre eux. Personnellement j’aime bien l’énergie qui se dégage de tout ça, ça respire la fraîcheur, la spontanéité avec ce qu’il faut de crasse et d’ancêtres envahissants.
LITZIC par Patrick : Avec Wild wild wild, Jacob Wild met tout le monde d’accord, rallie les désabusés du blues à sa cause tout en satisfaisant les puristes. Jacob Wild est un one man band. Il joue de tout, tout seul. Cela paraît déjà incroyable sur le papier, ça l’est d’autant plus à l’écoute de Wild wild wild tant son blues tient méchamment la route. Le son Jacob wild fait immédiatement des étincelles. la distorsion des guitares qui possède un grain semblable à celui d’un parpaing, rugueux, abrasif, massif, évoque le son garage, mais reste parfaitement défini. Chaque instrument est bien à sa place. La basse et la batterie (relativement minimaliste car jouée au pied, ne l’oublions pas) donnent le tempo, dans un déferlement de boogie qui nous met instantanément dans le bain. Impossible de résister, le beat nous prend aux tripes, électrise notre système nerveux et nous donne envie de slammer dans une fosse en délire (ce qui n’est pas rien quand on sait qu’il s’agit de blues, même wild). La voix colle à merveille à la musique. Peut-être l’attendions-nous plus rauque, gargarisée au bourbon, mais elle s’avère relativement claire. Heureusement, l’intention est véritablement blues-rock, avec ce mordant qui véhicule une émotion vibrante, tout à la fois indépendante, respectueuse de la tradition, mais également portée vers l’avenir et la transmission. Si l’écoute de Wild wild wild nous met bien les poils, il faut avouer que sur scène, le show doit être une véritable transe chamanique biberonnée aux décibels. Rien pour nous déplaire, bien au contraire. Parce que cette musique respire une authenticité dingue, quelque chose de plus pur que ne le laisse présumer la nationalité de Jacob Wild, un petit frenchie bien de chez nous. Preuve que le blues n’est ni une question de couleur de peau, ni de nationalité. Dans ce bouquet de 12 morceaux à la cohésion coulée dans le béton, nous aimons beaucoup Lost in love, avec son rythme nonchalant, mais incendiaire qui nous plonge directement au cœur du brasier d’émotions contrasté. Mais surtout, ce sont ces choeurs évoquant quelques tribus Sioux ou Apaches avec cet aspect pow-wow, qui nous file directement la chair de poule. La guitare, ici, fait des merveilles de slide, la voix se fait prêtresse incantatoire à divers Dieux connus d’elle seul, la batterie ajoutant au côté tribal de la chose par sa sobriété. Qui plus est, quand on sait que Jacob Wild vit dans une forêt dans le sud de la France, en totale autonomie énergétique, on se dit que nous avons affaire à une véritable âme de révolté, qui perpétue une tradition universelle, de celle qui nous rend si… wild.
BLUES&CO n87 - de Tonton Erick Le titre n'est pas galvaudé, c'est sauvage à souhait et c'est peu dire, même si parfois un peu de douceur vient interrompre le déluge de blues rock garage punkisant que déverse à torrent le gars Jacob. Mais attention quand je dis douceur, faut pas se méprendre et s'imaginer le truc doucereux ou sirupeux, que nenni ça reste du burné bien planté sur les bases, sportif mais correct. Délaissant le band : Mike Hey No More, Jacob Wild s'est fait le mystique dans une cabane au fond des bois avec pour seule compagnie sa guitare et son inspiration, là, bosse tranquille et le v'là qui ressurgit avec douze tunes puissantes et la ferme envie d'en découdre en one man band. Sa voix, une guitare branchée sur deux amplis (comme Le Rev. KM Williams), auquel il ajoute un ampli basse histoire d'étoffer la puissance, une grosse caisse, une claire, un tom, un charleston et des cymbales.... Et c'est parti pour un grand moment bourré d'énergie frénétique, de spontanéité... ça cogne, ça booste avec parfois un petit intermède un tantinet mélodieux, avant de repartir dans le sauvage. Une musique puissante qui ne laisse pas le ripaton insensible (c'est peu dire), une musique minimaliste, sans ornement ni chantournerie mais sacrément vivante et totale jouissive qui saura ravir les amateurs de Mississippi hill country.
NAWAKULTURE-de ged: JACOB WILD sort du fin fond de la forêt avec un premier disque remuant à souhait !Installé à Bédarieux, le guitariste des excellents MIKE HEY NO MORE de Montpellier s’est rapidement mis à la discipline des plus sportive du one-man-band : le bonhomme tabasse une batterie, gratte une guitare et chante en même temps un répertoire de blues rock garage et primitif teinté de rockab’, de psycho et de country. Sur Wild wild wild !, son premier album, douze titres sont rassemblés pour faire taper du pied les amateurs de rock primitif, un truc que l’on pourrait décrire comme un mix des CRAMPS, d’Hasil Hadkins et d’un bootleg du ZZ TOP des Seventies mais certains titres comme Passion & love ou Wild & crazy par exemple, peuvent surprendre par de chouettes mélodies presque grungy ou des passages brutaux franchement punk. La production tient carrément la route et la photo de couverture est franchement chouette, elle mériterait presque une version vinyle à elle seule.